Rapport du cadre de dialogue : 75 ans, l’âge limite de candidature à l’élection présidentielle

Rapport du cadre de dialogue : 75 ans, l’âge limite de candidature à l’élection présidentielle

décembre 21, 2022 0 Par Guineecontact.com

À travers une cérémonie présidée par le colonel Mamadi Doumbouya, les facilitatrices du cadre de dialogue inter-guinéen, ont rendu le rapport final dudit cadre. Dans le contenu du document remis aux autorités de la transition, une recommandation a été faite par rapport à l’âge maximum pour être président de la République.

 

Dans le rapport, au niveau de la partie consacrée au président de la République, les recommandations ont été faites pour d’abord limiter les pouvoirs de nomination du Président de la République.

Dans cette même partie, les propositions ont été faites pour la candidature à l’élection présidentielle en Guinée.

 

« Fixer l’âge minimum à 30 ans pour l’accession à la magistrature suprême et 75 ans pour l’âge limite de candidature ; Impliquer le Conseil National de l’ordre des médecins dans la désignation des membres du collège des médecins qui doivent certifier l’état de santé du candidat à la Présidence de la République », lit-on dans le rapport.

 

Il est mentionné dans ce document parvenu à notre rédaction, de maintenir « l’incompatibilité de la fonction de Président de la République avec toutes autres fonctions électives, exiger la nationalité Guinéenne d’origine avec une résidence d’au moins 5 ans en Guinée avant la candidature, maintenir le Président de l’Assemblée nationale comme intérimaire en cas de vacances du pouvoir, prévoir l’organisation de l’élection présidentielle 90 jours en cas de vacance du pouvoir au lieu de 60 jours. »

 

Il faut aussi ajouter les quatre (4) recommandations suivantes :

1. Utiliser les nouvelles technologies dans la remontée sécurisée des procès-verbaux des Bureaux de Vote (BV) et remettre une copie des Procès-verbaux (PV) des bureaux de vote dès leur signature à chaque représentant de candidats et à la cour constitutionnelle ;
2. Prévoir des poursuites judiciaires contre l’auto-proclamation des candidats aux différentes élections avant la proclamation officielle des résultats définitifs ;
3. Exiger un débat médiatisé au premier et second tours entre les différents candidats à l’élection présidentielle ;
4. Fixer un délai de traitement des contentieux.

 

Avec guinee360.com