Guinée-Santé : Renforcent des capacités des districts sanitaires frontaliers grâce à un financement du Japon
avril 16, 2021L’Ambassadeur du Japon en République de Guinée, MATSUBARA Hideo et Conseiller Principal du Ministre de la Santé, Docteur Mohamed Lamine YANSANE, ont officiellement lancé vendredi 16 avril 2021, le projet de « Renforcement des capacités sanitaires au niveau décentralisé dans les zones frontalières face à la COVID-19 et aux autres maladies à potentiel épidémique ».
Ce projet, selon un communiqué de l’Ambassade du Japon en Guinée, vise à appuyer le Ministère de la Santé à travers l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS).
Il s’élève à hauteur 751 618 US Dollar, financé grâce à un don du Peuple du Japon, est le fruit d’un partenariat entre le Ministère de la Santé, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), l’Institut national de santé publique (INSP), le Laboratoire de fièvre hémorragique, l’Université de Nagasaki et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
« En tant qu’Agence du système des nations unies en charge de la migration, notre rôle est d’appuyer l’État guinéen pour renforcer les systèmes de surveillance le long des frontières et des principales routes de migration interne afin de prévenir la propagation de la pandémie de COVID-19, tout en assurant la liberté de mouvement des premiers répondants et la libre circulation des biens et des services essentiels. Pour ce faire, le Gouvernement du Japon est un partenaire de longue date de l’OIM. » Indique Maximilian DIAZ, Chef de Mission de OIM Guinée par intérim.
Ce projet, d’une durée d’un an, sera exécuté dans quatre préfectures frontalières du pays à savoir Siguiri, Koundara, Lola et Forécariah. Il a pour objectifs de consolider les mécanismes de coordination aux niveaux national, sous-régional et transfrontalier pour une meilleure coordination des efforts de riposte, mais aussi de renforcer les capacités physiques et humaines de détection et de prise en charge des cas suspects de COVID-19 au niveau des points d’entrées.
A noter qu’un volet important de ce financement permettra de renforcer les capacités techniques et matérielles des laboratoires des préfectures frontalières ciblées pour le diagnostic des maladies à potentiel épidémique y compris la COVID-19.