Guinée- Présidentielle 2020: Une délégation de la société civile ouest-africaine reçue à la CENI
octobre 1, 2020Une délégation d’Africajom center, une plateforme de la société civile Ouest-africaine a été reçue mercredi, 30 septembre 2020 par Le président de la CENI, Kabinet Cissé entouré de quelques commissaires au siège de l’institution sis au quartier Cameroun dans la Commune de Dixinn à Conakry.
Cette délégation est composée du fondateur d’Africajom Center, M. Alioune Tine du Sénégal, Madame Fatoumata Jalloh Tambajang, ancienne vice-présidente de la Gambie et de Madame Djamila Ferdjani du Niger.
Au cours des échanges, plusieurs sujets liés aux préparatifs du scrutin du 18 octobre 2020 ont été abordés dans une atmosphère décontractée et conviviale. Il s’agit notamment de la loi électorale guinéenne sur la base de laquelle toutes les consultations électorales sont organisées, de la révision exceptionnelle des listes électorales, de l’audit du fichier électoral par les experts de la CEDEAO, de l’assainissement du fichier électoral en 2020, de la distribution des cartes d’électeurs encours dans tout le pays et des difficultés auxquelles la CENI et ses démembrements sont confrontés dans cette opération de distribution des cartes d’électeur.
Après le souhait de bienvenue, le Président de l’organe de gestion des élections en Guinée, Kabinet Cissé, s’est dit honoré de recevoir cette délégation car, dit-il, l’expérience de ces personnalités de la société civile ouest-africaine permettra à son institution d’améliorer le processus et atteindre son objectif, celui d’organiser une élection crédible, inclusif, transparente et accepté par tous.
- Cissé affirme que sur le plan technique, la CENI déroule correctement le chronogramme de la présidentielle du 18 octobre 2020.
Le chef de la délégation, Alioune Tine s’est réjoui de la qualité de l’accueil et rassure de la disponibilité de son organisation à accompagner la CENI pour la réussite du processus électoral guinéen.
« Nous sommes venus ici en mission d’information avec tous les acteurs du processus électoral. Mais aussi écouter également les responsables des institutions chargées d’organiser les élections. Notamment la CENI, la cour constitutionnelle mais aussi les partis politiques et le gouvernement », a déclaré M. Tine
Il poursuit en disant : « Aujourd’hui, nous avons écouté la CENI sur la manière par laquelle elle entend relever les défis de cette élection qui a des enjeux extraordinaires pas seulement pour la Guinée mais pour tout le reste de l’Afrique »
Selon Alioune Tine, il faut que ça se déroule de manière exemplaire et qu’on ait une capacité de résilience locale, autonome et nationale. Il souhaite à cet effet que le message qui sort de nos institutions soit un message crédible et légitime.
Pour ce faire, dit-il, il faut que chaque acteur (politique, société civile, gouvernement) assume pleinement sa responsabilité pour que la Guinée puisse avoir des élections transparentes et exemplaires. « L’idée est de faire en sorte qu’au lendemain du scrutin, celui qui sort perdant puisse avoir le courage de dire vraiment j’ai perdu l’élection et félicite le vainqueur. », at-il souligné.
« Concernant la CENI et suivant ce que nous avons écouté par rapport à ce que la loi confère à cette institution nous rassure. Mais il y a des aspects qui ne sont sous contrôle et la responsabilité de la CENI et cela est clair. Cela dit, il faut continuer les débats, de mon point de vue, sur tous les aspects du processus qui posent problème afin de pouvoir faire des rectifications dans la mesure du possible. Et c’est pour la paix et la stabilité dans toute la Sous-région », a-t-il conclu.