Boké: Deux adolescentes meurent par noyade sur le fleuve Tinguilinta
mai 6, 2022 Non Par Guineecontact.comMariama Ciré Diallo et Saran Camara dont l’âge varie entre 12 et 14 ans, sont mortes dans l’après-midi du jeudi, 05 mai 2022, par noyade au bord du fleuve Tinguilinta, situé dans le secteur Dabouta, quartier Baralandé dans la Commune urbaine de Boké.
Selon les sources proches des familles mortuaires, les deux collégiennes étaient en train de se baigner sur le fleuve Tinguilanta où sont aménagés plusieurs domaines et habitations de fortune.
Des habitations aménagées par des riverains du quartier Baralandé pour non seulement s’approvisionner en eau potable mais aussi et surtout, d’exercer d’autres activités pouvant soulager le panier de la ménagère en souffrance.
Selon l’une des voisines des victimes, « Lorsque Mariama Ciré Diallo et Saran Camara avaient décidé d’aller se baigner, mon jeune frère les a fait comprendre que le coin n’était pas bon aujourd’hui. »
Mais, témoigne notre source, elles se sont entêtées en se plongeant dans le fleuve. Quelques minutes après, on les a vues se noyer aux larges du fleuve. »
C’est ainsi que des jeunes ont été massivement mobilisés pour secourir toutes les trois (03) filles parties au départ pour le même objectif. Malheureusement, les jeunes n’ont pu sauver qu’une seule. Il s’agit de Nènè Aïssata Diallo qui a été admise d’urgence à l’hôpital régional de Boké, selon le citoyen Mamadou Sylla.
Présent sur les lieux du drame, Abdourahmane Bah, Commandant des unités de la protection civile (UPC) a expliqué qu’il a été informé par un de ses collègues qui lui a annoncé la triste nouvelle.
La venue des agents de la Protection civile, rassure le Commandant, a permis de dégager l’endroit pour pouvoir repêcher les deux (2) corps qui ont été mis à la disposition des Autorités du quartier pour leur inhumation.
Visiblement attristé, le responsable de la Protection Civile invite les parents à veiller sur le mouvement des tout-petits. Demandant aux pères et aux mères de familles de jouer leur partition dans l’encadrement et l’éducation de leurs enfants, le Chef de quartier de Baralandé, Momo Bah, rappelle que le fleuve de Tinguilinta a déjà éteint plusieurs âmes.