Guinée-Loi de Finances 2023 : Un budget de 388.793.920.000GNF présenté par le ministre de la Justice
décembre 21, 2022Le ministre de la justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright, a présenté mardi 20 Décembre, la politique sectorielle de son département à l’hémicycle du palais du peuple, devant les membres du Conseil National de la Transition (CNT).Guinée
C’était en présence des membres du gouvernement de la transition, du premier président de la Cour Suprême, et des Représentants des ONG de défense de Droits de l’Homme.
Parlant du budget de son département, le Garde des Sceaux, a fait un rappel sur les montants alloués à son ministère en 2022 précisant qu’un montant de 309 milliards 347 millions 748 mille francs guinéens leur a été accordé dans la loi de Finances Initiale 2022. Et d’ajouter que dans la loi des finances rectificative 2022, ce montant a été revu à la hausse pour atteindre 318 milliards 182 millions 366 mille 257 francs guinéens soit une augmentation de 3%. Il a précisé que ce budget a été exécuté à hauteur de 89 %.
Au titre de l’exercice 2023, Charles Wright a indiqué que les prévisions budgétaires se chiffrent à 388 milliards 793 millions 920 mille GNF soit une augmentation de 22% par rapport à 2022.
Il a ajouté toutefois, que ce montant représente1,1% du budget national contre 6% dans d’autres pays de la sous- région.
Dans son discours le ministre de la Justice et des droits de l’Homme, a souligné : « Cette justice qui doit impérativement répondre aux attentes nombreuses de nos populations et dont l’efficacité dépend forcément des moyens matériels et financiers qui seront mis à sa disposition afin d’assurer l’accès aux droits de justice pour tous, l’appui de la transparence et la mobilisation de la gestion des affaires publiques, l’humanisation et l’amélioration des conditions de détention dans les prisons guinéennes ».
Pour terminer, le ministre Charles wright, a invité les Conseillers nationaux à soutenir les actions pour la consolidation des acquis démocratiques et le renforcement de l’Etat de droit dans notre pays.
Aminata Touré