Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé la réplique russe, sans « aucun fondement légitime ». En avril, la France avait annoncé l’expulsion de 41 diplomates russes qui se livraient selon elle à des activités d’espionnage sous couvert de leur ambassade, précisant que la sanction s’inscrivait dans « une démarche européenne ». À l’inverse, « le travail des diplomates et des personnels de notre ambassade en Russie s’inscrit pleinement dans le cadre de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires », a souligné le Quai d’Orsay.
De nombreux autres pays européens, comme l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Slovénie, l’Autriche, la Pologne, la Grèce ou la Croatie, ont massivement expulsé des diplomates russes depuis le début de l’offensive russe en Ukraine le 24 février. Dans certains cas, ces expulsions ont été accompagnées d’accusations d’espionnage. Moscou a promis de répondre à chacune de ces mesures et des dizaines de diplomates occidentaux ont déjà été expulsés de Russie.