Kankan-Insécurité : Une fillette de deux   ans  retrouvée morte au bord du fleuve de  Boutroun!

Kankan-Insécurité : Une fillette de deux ans retrouvée morte au bord du fleuve de Boutroun!

avril 12, 2021 Non Par Guineecontact.com

L’insécurité continue à gangréner  la terre bénie de M’Bemba Alpha Kabine Kaba (Kankan). C’est une fillette âgée de deux (2)  ans et demi qui a été retrouvée  morte sur le littorale de Boutroun, une rivière qui sépare la commune urbaine de Kankan et la sous-préfecture de Karifamoudouya.

Sékou Kaba, parent de la victime, explique les faits « C’est à  partir du crépuscule du jeudi, 08 avril 2021, lorsque  je  quittais le  travail, qu’on m’a informé que ma petite sœur avait disparu. On a fouillé  les coins et recoins de notre  entourage  en  vain.»

Plus loin, il interpelle l’autorité de mener les enquêtes pour mettre fin à cet état de fait car ce n’est pas une  première dans sa famille : « Je suis complètement dépassé, l’autorité doit tout faire pour retrouver les coupables. L’année dernière l’une de mes sœur a subi la même chose, elle a été retrouvée aussi dans un puits  à une distance de 300m de chez nous  » a-t-il ajouté.

Le  chef de quartier de Senkefara 1 où la victime a été retrouvée,  se dit très déçu de cette situation, Mamadi Sacko déclare que  « le constat est décevant quand on voit une fillette de deux ans dans l’eau, on ne connaît même pas comment elle est arrivée ici. » a-t-il martelé.

Après l’autopsie par un  médecin légiste, le corps de la victime a été remis à sa famille. Sankoumba  Fadiga, commandant adjoint des unités de protection civile de Kankan a dit que l’ordre leur a été  donné de  mettre  le corps  à la disposition de sa famille.  « Le  corps a été identifié  et  les parents l’ont  reconnu. C’est une fillette de 2ans et demi. Les médecins légistes sont là, ils ont fait les prélèvements. Nous sommes une équipe mixte, la protection civile et les médecins chacun à son travail. C’est la police  qui peut dire s’il on a  trouvé des signes particulier sur la victime » a-t-il souligné.

Il ajoute qu’il serait nécessaire que les autorités prennent cette situation à  bras  le corps pour remédier à cette pratique qui est devenue une coutume dans la famille Kaba.