Guinée-Justice : Oumar Sylla et Sékou Koundouno libérés !
juillet 17, 2019Les sieurs Oumar Sylla dit « Foniké Manguè» et Sékou Koundouno, tous membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) qui ont été arrêtés mardi 16 juillet 2019 par la police et conduits à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), viennent de bénéficier d’une liberté totale, sans restrictions de liberté, ni contrôle judiciaire. L’annonce est faite ce mercredi, 17 juillet 2019 par leur avocat, Me. Salifou Beavogui après une longue audition.
« Nous avions rendez-vous à la police judiciaire avec nos deux clients. Nous sommes arrivés, nous avons trouvé la direction en place et nous avons été bien reçus par l’autorité la plus autorisée de la DPJ. La DPJ a accepté que nos clients soient toujours à notre disposition. Ensuite que le véhicule dans lequel M. Oumar Sylla a été interpellé avec des t-shirts et 1 500 000 fg que le véhicule soit restitué. Mais que les t-shirts FNDC restent et que la procédure va continuer dès qu’on aura besoin d’eux, on nous fera appel. Donc, nous avons procédé au décompte des t-shirts, mes clients ont relevé un manquant de 211 t-shirts et le véhicule a été libéré, mes clients sont libérés, ils vont rentrer chez eux tranquillement et nous attendons que la police nous rappelle » a-t-il souligné.
Poursuivant, Me. Béavogui a indiqué que le droit a été dit dans cette affaire. « C’est le triomphe de l’Etat de droit parce que nous avons toujours clamé leur innocence, nous avons toujours dit qu’il n’y pas d’infraction parce que toutes les activités qu’ils mènent rentrent dans le cadre de l’édification d’un Etat de droit, de démocratie dans notre pays . Je suppose que chaque Guinéen a le droit de manifester ses opinions par la parole, par les images etc. Si les uns peuvent dire oui, les autres également doivent dire non, il n’y pas de raison que ceux qui disent oui soient acclamés et ceux qui disent non soient persécutés, pourchassés, menacés par les autorités. Mes clients souhaitent que ces t-shirts leur soient livrés, comme cela a été à Mafèrinyah et à Kindia. Les t-shirts n’ont rien à avoir avec la procédure » a-t-il souligné.