Nzérékoré : le clame revient après un accord entre le FNDC et les autorités locales

La quiétude sociale est renait dans la préfecture de Nzérékoré  jeudi 20 juin 2019 ou la tenue du procès de 44 présumés auteurs du FNDC arrêtés le 13 juin dernier semble calmer les esprits, rapporte l’AGP.

Ces présumés auteurs de troubles a l’ordre public sont poursuivis pour destruction de biens publics et privés, de tentative de vols et d’autres infractions. A l’issue d’un débat contradictoire, les 2/3 ont été purement et simplement relaxés. D’autres ont été  condamnés avec sursis.

Il faut noter qu’un procès-verbal d’entente avait été signé le 19 juin 2019 dans la salle de conférence du gouvernorat de Nzérékoré entre les représentants du FNDC et les 9 membres du cadre de concertation communautaire, l’union des religieux, la société civile, l’autorité administrative et le médiateur Cécé Loua.

A l’issue de cette rencontre les parties ont recommandé plusieurs points dont la suspension de toute manifestation de tous bords politiques dans les lieux publics de la région administrative de Nzérékoré. L’autorité administrative renonce aux droits de poursuite judiciaire contre les membres du FNDC. Un procès équitable a été proposé au Tribunal de Première Instance de Nzérékoré.

Enfin les parties  se sont fermement engagées pour la promotion et la préservation de la paix et de la quiétude sociale dans la cité ; Une cité ou la marche du FNDC a été annulée jeudi 20 juin 2019.Les habitants de Nzérékoré se remettent difficilement de la folle journée du 13 juin marquée par l’assassinat d’un jeune et par des pillages de boutiques et de kiosques.

Apres la décision rendue publique, la rédaction de l’AGP a constaté un retour a la quiétude, a l’esprit de tolérance et a la cohésion sociale  dans la ville de Nzérékoré.