Guinée: le rapport sur l’état de la population mondiale 2019 présenté à Conakry
mai 29, 2019Le gouvernement Guinéen à travers le ministère du Plan et du Développement Economique en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), a procédé mercredi, 29 mai 2019, à la présentation du rapport sur l’état de la population mondiale 2019.
Placé sous le thème « une tâche inachevée», le rapport 2019 sur l’état de la population mondiale met en exergue le long chemin parcouru depuis la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) tenue au Caire en 1994. Il relate les succès vécus dans plusieurs pays mais aussi et surtout les objectifs non atteints à ce jour.
Selon le coordinateur par intérim du Système des Nations Unies en Guinée, Mohamed Hama Garba, le droit de décider de manière libre et responsable du moment et de l’espacement des naissances a été reconnu en 1994 au Caire, lors de la conférence internationale sur la population et le développement. Une conférence au cours de laquelle, 179 gouvernements ont approuvé un programme d’action mondiale qui reconnaît le lien entre l’autonomisation, les droits et la santé sexuelle et reproductive des femmes et le développement durable.
Cet accord historique, dit-il, constitue depuis 25 ans les droits en matière de reproduction et permet de fédérer la société civile, les gouvernements, les groupes communautaires et les organisations internationales comme l’UNFPA dans la poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous.
Poursuivant, le représentant du Système des Nations Unies s’engage à soutenir le gouvernement Guinéen dans ses efforts pour apporter la contribution de son organisation à la réalisation des objectifs de la conférence du Caire en Guinée.
Dans son discours, la ministre du Plan et du Développement Economique, Hadja Kany Diallo, a salué les efforts fournis pendant ces dernières années dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive avant d’indiquer que de nombreux défis restent à relever.
Elle indique que malgré les progrès accomplis ces cinquante dernières années en matière de santé sexuelle et productive, de nombreuses femmes sont privées de leur droit reproductif. Selon elle, il y a des millions de femmes qui veulent éviter une grossesse, mais elles n’ont pas accès aux informations relatives au contraceptif moderne, d’autres se trouvent privées du pouvoir de prendre des décisions relatives à leurs corps, notamment choisir avec qui et quand elles désirent concevoir.