Société : Le Bureau Exécutif entrant de l’AGEPI, présenté à la HAC
avril 17, 2019Le Bureau Exécutif entrant de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), a été présenté, mardi 16 avril 2019, à la Haute Autorité de la Communication (HAC) de Conakry.
La rencontre était présidée par la présidente de la HAC, madame Martine Condé.
Dans son discours de circonstance, le président entrant de ladite association, Alpha Abdoulaye Diallo a rappelé, que le mandat du bureau exécutif sortant était arrivé à échéance, le 17 septembre 2018, mais que ce bureau refusait d’organiser le congrès comme le prévoit les textes et règlements de l’AGEPI.
Poursuivant, il souligne qu’une pétition a donc été lancée à la suite de laquelle, un congrès a été organisé le 20 mars 2019, au musée national de Sandervalia.
« On nous enseigne toujours de respecter l’éthique et la déontologie. C’est ce qui nous conduit également à respecter les textes en vigueur en République de Guinée. C‘est pour vous dire que nous avons respecté toutes les procédures comme il se doit » précise-t-il.
Pour M. Diallo, le congrès a été organisé en présence des huissiers, ainsi que l’installation du nouveau bureau.
« Donc nous sommes aujourd’hui face à un défi qui, est celui de rassembler tout le monde autour de l’essentiel et rehausser l’image de marque de l’AGEPI qui est la mère des associations corporatives de la presse privée dans ce pays. Cela voudrait dire que l’AGEPI sous notre mandat devra retrouver toute la place qu’elle mérite dans l’espace médiatique guinéen. Nous avons tendu une main fraternelle aux membres de l’ancienne équipe afin qu’ensemble nous puissions mettre de côté les égos, les intérêts personnels pour continuer ensemble à relever le défi. Les revenus des éditeurs sont en perpétuel baisse. Donc ce défi nous interpelle tous, et nous continuons à tendre la main », précise-t-il.
A son tour la présidente de la HAC, madame Martine Condé, a félicité et remercié les membres du bureau entrant de l’AGEPI.
« La HAC est votre institution. On n’est pas à la justice. Donc de grâce cesser de créer ces différends entre vous, essayer d’éteindre le feu là. Essayer d’interpréter les textes parce que, ces textes-là, ce sont des hommes qui les ont écrits. Il y a des moments où on ne peut pas les appliquer strictement parce que, nous avons à faire à des êtres humains. On dialogue, on fait un consensus et on marche avec ça. Je vous en prie, arrêtez cette histoire de plainte à la justice si non c’est vous les journalistes, qui auriez honte », conclut-elle.
AGP