SADEN 2019 : Gabriel Curtis du MPPP tient un panel avec les experts internationaux
mars 15, 2019Au cours du déroulé des activités de la 1ère édition du Salon des Entrepreneurs de Guinée ‘’Saden 2019’’, le ministre en charge des Partenariats Publics et Privés (MPPP), Gabriel Cutis, a tenu un panel avec les experts internationaux dont le thème principal est ‘’quel écosystème pour favoriser le développement de l’entreprenariat en Afrique ?’’
A cet effet M. Gabriel Curtis, a fait savoir que l’objectif du salon, c’est de mettre l’emphase sur l’entreprenariat en République de Guinée. C’est également d’être un salon de partage et de réseautage.
« Partage, parce que nous avons non seulement l’écosystème entrepreneurial du pays mais aussi d’autres des pays surtout limitrophes. Donc ça nous permet vraiment d’échanger autour des questions de l’entreprenariat et aussi c’est ce que je pense de plus important. C’est un salon de réseautage, c’est ce qu’on appelle en anglais du Networking. Ça permet de se rencontrer, de lier des partenariats. Ça va nous permettre d’avoir une véritable visibilité sur les entrepreneurs ici en Guinée ».
Poursuivant, M Curtis a résumé que ce panel dit qu’il faut donner des moyens à notre écosystème, former les gens, s’assurer des disponibilités notamment en ressources humaines et en financement. Mais aussi ce qui est important, c’est que les entrepreneurs eux-mêmes doivent connaitre et savoir ce que c’est l’entreprenariat et l’utiliser aussi parce qu’on est à l’aube de la 4ème révolution industrielle. Le numérique apporte et ouvre de grandes perspectives. Donc avec cela, l’écosystème actuel peut être véritablement transformé parle numérique. Le rôle de l’Etat c’est d’abord être un soutient de continuer à mener des reformes et de voir dans quelle mesure on peut utiliser la puissance de l’Etat notamment avec les partenariats publics et privés pour soutenir les entrepreneurs nationaux.
De son côté, M. Pape Diop, Administrateur Directeur Général de BEM Dakar, au Sénégal, a souligné que l’entreprenariat est une discipline qui est récente mais c’est quelque chose qu’il faut enseigner.
« Je pense qu’il faut apprendre à tous pour apprendre à entreprendre. Les universités, les écoles les centres de formation, les espaces en tout cas de transmission du savoir, je pense doivent développer cette connaissance-là. Je dis également qu’en minimum, lorsqu’on veut entreprendre, je pense qu’il faut avoir une culture économique et financière. On n’a pas besoin d’aller à l’école pour avoir une culture économique et financière parce que tous ceux qui ont une perspective, une ambition sont en capacité d’entreprendre », a souligné M. Diop.
Pour clore le débat, M. Issam Chleuh Suguba du Mali, a rappelé qu’un écosystème, c’est un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en interpellation avec son environnement.
Pour lui, en République de Guinée, l’écosystème entrepreneurial doit être inscrit dans une vision plus globale que le pays a pour son développement et pour la sous-région.
« Pour nous, selon l’analyse qu’on a faite, les industries comme la logistique et le transport doivent être au cœur du développement et aussi c’est des industries que des jeunes guinéens doivent s’approprier. Actuellement il y a des dernières technologies disponibles et les jeunes guinéens peuvent développer les dernières startups qui concernent la logistique et le transport. Ils peuvent développer les dernières startups en ce qui concerne la transformation agroalimentaire et aussi le rôle des technologies qui est primordial ».