Les nouvelles africaines de la semaine du 3 au 9 septembre 2018

septembre 10, 2018 0 Par Guineecontact.com

La Rédaction de guineecontact.com  vous aide à comprendre les nouvelles sans aucune peine en procédant à une compilation. Vous servir est une obligation pour nous.

 

Tout d’abord en Guinée

 

En Guinée, le 1er ministre Dr Kassory Fofana, après 100 jours passés à la tête du Gouvernement, était sur le plateau de la Télévision nationale, ce jeudi 6 septembre 2018, pour défendre son bilan et s’expliquer sur certains dossiers brulants qui défraient la chronique, notamment, le détournement à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG)  et la négociations en cours entre le gouvernement et  le Syndicat Libre des Enseignements et Chercheurs de Guinée (SLECG)  dirigé par  le sieur Aboubacar Soumah autour de 8.000. 000 de Francs guinéens comme salaire de base pour les enseignants.

S’exprimant sur  la disparition de plus  21 millions de dollars  au Compte de la BCRG dans ses successives opérations d’exportation de devise, révélée par une radio privée  de la place, Dr Fofana qualifiera cette révélation d’affabulations fantaisistes et sans aucun fondement. Mais bien avant, la BCRG apportera un démenti à travers un communiqué.

Parlant du SLECG, le 1er Ministre se dit favorable aux négociations, cependant, il  indiquera que ce n’est pas possible d’augmenter le salaire à 8.0000.000GNF. Monsieur Aboubacar Soumah, répliquera dès le lendemain sur une autre radio de la place en disant que sans les 8.000.000 de francs guinéens pour les enseignants pas d’ouverture de classes. Alors, un autre bras de fer pointe à l’horizon et l’ouverture des classes, prévue le 3 octobre 2018 risque d’être tumultueuse.

Sénégal

Au Sénégal, Khalifa Sall n’est plus maire de Dakar depuis le 5 septembre 2018. Sa révocation par décret présidentiel lui a,  en effet,  été directement signifié à la   prison. Si l’Etat indique que seule la loi est appliquée, pour ses proches, cette révocation n’a qu’un but : l’affaiblir au sein de la classe politique.

 

Angola

 En Angola, c’est un vétéran de la scène politique qui prend sa retraite. Il s’agit bien de José Eduardo dos Santos qui quitte officiellement et définitivement la vie politique angolaise.

L’ancien président angolais, âgé de 76 ans, a prononcé son discours d’adieu à la vie politique, un an après avoir quitté la tête de l’Etat. Celui qui avait dominé la vie politique de l’Angola pendant 37 ans, abandonne aussi la présidence du parti au pouvoir. Il l’a officialisé, le samedi 8 septembre 2018, lors de l’ouverture du congrès extraordinaire du Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA). José Eduardo dos Santos cédera officiellement les rênes du MPLA à son successeur et président angolais, João Lourenço.

 

Madagascar

 Au Madagascar,  c’est le président Hery Rajaonarimampianina qui présentera sa démission ce vendredi 7 septembre 2018. La rumeur allait bon train depuis plusieurs jours à Antananarivo. Une décision sans surprise qui lui permettra  de se représenter pour un second mandat à l’élection présidentielle du 7 novembre prochain.

Sans répit, l’ancien chef de l’Etat, candidat à la présidentielle  repartira  en campagne. Il sera opposé, entre autres, à ses trois prédécesseurs : Didier Ratisraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Ces derniers n’avaient pas pu se présenter lors de l’élection de 2013.

 

Congo (Kinshasa)

A Kinshasa se tiendra une réunion de concertation de l’opposition congolaise, le vendredi 7 septembre 2018. La première depuis que la Cour constitutionnelle a notamment invalidé les candidatures de Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito. A l’invitation de Félix Tshisekedi,  se sont retrouvés la secrétaire générale du MLC de Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu et des représentants de Moïse Katumbi. Personne en revanche pour représenter Vital Kamerhe et Adolphe Muzito, tous deux en déplacement. A la sortie,  les participants ont promis de publier sous peu un calendrier d’action commune. Pourront-ils s’entendre sur l’essentiel ? Attendons de voir !

 

Sur le plan sanitaire, la lutte contre Ebola préoccupe les autorités du pays.  Deux personnes sont décédées de la fièvre hémorragique Ebola dans la ville de Butembo, ouvrant un autre foyer de contamination dans l’est de la RDC. Au total, 195 personnes ont été identifiées comme ayant été en contact avec ces deux patients. Des patients qui doivent maintenant être vaccinés d’urgence, mais dans la zone, la lutte contre l’épidémie est compliquée en raison des nombreux déplacements de population et des problèmes de sécurité.

Kenya

 Depuis la fin août, le Kenya mène une lutte sans pitié contre l’immigration clandestine. Le 24 août dernier, le ministre de l’Intérieur a demandé aux autorités, d’arrêter  d’incarcérer et d’expulser tous les travailleurs sans permis valide d’ici la fin du mois de novembre 2018. Plusieurs centaines d’étrangers ont été interpelés, mais les défenseurs des droits de l’Homme s’inquiètent des abus commis par la police. Cette politique crée la peur parmi les expatriés installés au Kenya.

 

Zimbabwe

 Au Zimbabwe, le président Emmerson Mnangagwa a nommé son nouveau gouvernement vendredi 7 septembre 2018, plus d’un mois après les élections contestées du 30 juillet. Si l’opposition n’a pas voix au chapitre, plusieurs anciens ministres déjà en fonction sous Robert Mugabe,  ont été écartés au profit de nouveaux visages.  A noter que le nouveau gouvernement zimbabwéen compte 20 ministres, treize de moins qu’auparavant.

 

Éthiopie

 La Mort du directeur du barrage de la Renaissance défraie la chronique en Ethiopie.

La police fédérale éthiopienne a rendu son rapport préliminaire dans l’enquête sur la mort du responsable de la construction du barrage de la Grande renaissance éthiopienne, sur le Nil Bleu. Selon les premières conclusions, l’ingénieur s’est suicidé. Simegnew Bekele avait été retrouvé sans vie le 26 juillet dernier dans sa voiture sur un parking de la grande place Meskel à Addis Abeba.

La police éthiopienne s’appuie sur les résultats des analyses balistiques. La poudre prélevée lors de l’autopsie correspond à celle du pistolet retrouvé dans la voiture. Une arme enregistrée au nom de Simegnew Bekele, le directeur de projet du barrage de la Grande renaissance depuis une dizaine d’années. Le tir mortel a été réalisé à bout touchant sous l’oreille droite.

 

Libye

En Libye, le maréchal Haftar se dit prêt à marcher sur Tripoli. Pour la première fois depuis les affrontements de Tripoli, l’homme fort de l’Est libyen est sorti de son silence lors d’une rencontre organisée jeudi 6 septembre avec une trentaine de sages et de chefs des tribus. Khalifa Haftar a fait passer plusieurs messages, directement retransmis par la chaîne de télévision Al Hadath qui lui appartient. Il refuse ouvertement le projet de nouvelle Constitution qui devrait être entériné par le Parlement avant ce 10 septembre. Mais il a surtout parlé de Tripoli.

 Ce n’était  pas la première fois que Khalifa Haftar exprime sa volonté de marcher avec son armée sur Tripoli, mais c’était la première fois qu’il le fait d’une manière aussi directe et avec insistance.

 

Soudan du Sud

Au Soudan du Sud, dix soldats de l’armée nationale ont été reconnus coupables de viols de travailleurs humanitaires et du meurtre d’un journaliste. Un verdict très attendu dans cette affaire dont les faits remontent à juillet 2016. Les peines vont de sept ans de prison à la perpétuité.

 

 

Une synthèse d’Ibrahima Amadou Camara pour  guineecontact.com

 Tel : 655 55 28 26/ 620 68 53 67